Julien Daillère

Auteur • Comédien • Metteur en scène • Docteur en arts du spectacle

ACTIONS EN COURS

Samedi 23 mars 2024 • 20:00
La Lisière • Neschers (63)
Je t’aime effondrement

Vendredi 29 mars 2024 • 18:30
La Perm • Billom (63)
Cambodge, Se souvenir des images

Vendredi 05 avril 2024 • 20:00
La Passerelle • Pont-de-Menat (63)
Je t’aime effondrement

Vendredi 24 mai 2024 • 19:00
Samedi 25 mai 2024 • 16:30
Maif Social Club • Paris (75)
Je t’aime effondrement

Mardi 28 mai 2024 • 20:00
Les Abattoirs • Riom (63)
Je t’aime effondrement

Si vous souhaitez m’accompagner dans la réalisation de ces différentes actions, ou recevoir des informations au sujet de leur déroulement, vous pouvez me contacter ici.

PARCOURS

Je suis auteur, comédien et metteur en scène. Après un parcours théâtral dans le circuit traditionnel et un doctorat en arts du spectacle en Roumanie, je m’oriente en 2018 vers des formes théâtrales pour lieux insolites : des « solos coopératifs » pour lesquels le public prend en charge certains effets scéniques (son, lumière…) : C’est bon. E ok. Rendben. This is just a story avec la Saison France-Roumanie 2019 puis notamment Je t’aime effondrement en 2020 et Pour quelle raison compter nos coeurs ? en 2023.

En tant qu’artiste-chercheur, j’initie plusieurs programmes de recherche-création comme « Frragile » en 2021 sur les pratiques artistiques en espaces naturels, « Avoir Lieu » sur les formes de spectacle vivant covid-compatibles (en présentiel et en distanciel) et « Publics ? » en 2023 sur les enjeux d’attractivité, d’accessibilité et d’hospitalité des formes de spectacle vivant.

Depuis les empêchements liés à l’épidémie de Covid-19, j’explorer les possibilités de l’audio du téléphone (lecture, télérésidence, téléperformance, serveur vocal interactif, etc.) avec notamment la création du Centre Dramophonique National Le allÔ.

J’envisage ma pratique artistique comme une manière de rencontrer la tendresse du monde.

© Bertrand Boullard

Après un échange Erasmus en Allemagne et la fin de mes études à l’ESSEC, je reviens à Paris et commence ma formation théâtrale avec des cours du soir : j’aborde les textes classiques avec Isabelle Rattier et les écritures contemporaines avec Monica Espina. À Teatro Pazzo, je me forme ensuite auprès de Patricia Koseleff à un théâtre corporel, dans une approche issue de la pédagogie de Jacques Lecoq. Je m’initie à la danse contemporaine auprès de Frédérique Robert. J’effectue ensuite différents stages de formation, en France et à l’étranger, au fil de mes années de pratique, et entame en 2023 un travail au long cours auprès de la chorégraphe Eun Young Lee sur sa méthode de La Ligne Intérieure.

En 2006, je crée la compagnie La Traverscène pour jouer un de mes premiers textes, Les contes de la petite fille moche, mis en scène par Patricia Koseleff. Ce premier spectacle, largement salué par la presse, a profondément marqué les débuts de la compagnie avec une tournée de près de 250 représentations en France. Parmi les réalisations qui suivront, en collaboration avec la scénographe Mioko Tanaka, je mets en scène Pont de Vernon, impressions dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste en 2013, en semi-déambulation autour du pont avec la participation de différents groupes amateurs du territoire : musique, live painting, danse, jonglage… La même année, j’écris et mets en scène une adaptation du conte Hänsel & Gretel en coproduction avec la MAC de Créteil. En parallèle de mes activités de comédien et metteur en scène, je suis l’auteur de plusieurs pièces dont Suis-je donc…? qui a paru en 2016 aux Cahiers de l’Égaré. En 2016, je travaille avec la metteuse en scène Linda Duskova sur la ré-écriture du spectacle Tue, hais quelqu’un de bien à partir d’un tableau de Jérôme Bosch. J’y joue également comme comédien, ainsi que dans Das ist die Galerie, adapté de Paysage sous surveillance de Heiner Müller. En 2018, je présente Cambodge, Se souvenir des images à Anis Gras, le lieu de l’autre, une forme scénique qui mêle récit, son et performance, premiers pas d’une recherche autour de la tendresse et du souvenir. La création de C’est bon · E ok · Rendben · This is just a story la même année à la Fabrica de Pensule de Cluj Napoca (RO) s’inscrit dans le prolongement de cette démarche et constitue le point de départ de ma pratique du « solo coopératif » avec l’implication du public pour la réalisation de certains effets scéniques (son, lumière,etc.). Il s’ensuit une tournée binationale dans le cadre de la Saison France-Roumanie 2019 avec l’Institut Français et l’Institut Culturel Roumain.

Après avoir vécu et travaillé trois ans entre France et Roumanie, où j’étudie le processus de création théâtrale à l’image du système digestif dans le cadre d’un doctorat à l’Université des Arts de Târgu-Mureș, en cotutelle avec l’Université de Cergy-Pontoise (thèse soutenue en septembre 2018), je m’installe à Clermont-Ferrand fin 2019. J’y crée notamment Je t’aime effondrement en 2020 et Pour quelle raison compter nos cœurs ? en 2023.

En tant qu’artiste-chercheur, j’initie plusieurs programmes de recherche-création depuis 2020 comme « Avoir Lieu » sur les formes de spectacle vivant covid-compatibles (en présentiel et en distanciel), « Frragile » sur les pratiques artistiques en espaces naturels et « Publics ? » sur les enjeux d’attractivité, d’accessibilité et d’hospitalité des formes de spectacle vivant.

Je tente aussi d’investir des espaces autres pour mettre en lien des artistes et des pratiques artistiques avec une grande diversité de publics. Depuis les empêchements liés à la crise de Covid-19, j’explore les possibilités de l’audio du téléphone (lecture, télérésidence, téléperformance, serveur vocal interactif, etc.) avec notamment la création du Centre Dramophonique National Le allÔ. Et depuis 2024, j’assure le commissariat artistique du Centre d’art LBO crée par les artistes Mohamed El Khatib et Valérie Mréjen à l’Ehpad Les Blés d’Or, avec les résident·e·s et le personnel de l’établissement. Cette initiative était jusqu’ici portée conjointement par Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie, l’Ehpad Les Blés d’Or de Saint-Baldoph, le CCAS de la Ville de Barberaz et la compagnie Zirlib, dirigée par Mohamed El Khatib, qui en transmet la production à La TraverScène jusqu’en 2026.

J’envisage ma pratique artistique comme une manière de rencontrer la tendresse du monde.